En 2024, le marché immobilier français continue de refléter des disparités importantes entre les différentes régions. Certaines zones se démarquent par leur forte valorisation des biens immobiliers. Voici un aperçu des tendances les plus marquantes, avec des données et analyses basées sur les dernières études.
1. Une forte hausse dans les grandes villes et leurs périphéries
Selon une étude publiée par l’INSEE, les grandes agglomérations françaises, notamment Paris et les métropoles comme Lyon, Marseille, et Bordeaux, continuent de voir une augmentation notable des prix immobiliers. Cette hausse est particulièrement marquée dans les zones densément peuplées et bien connectées aux infrastructures de transport, aux emplois, et aux services.
- En Île-de-France, les prix des maisons anciennes atteignent un prix médian de 5 140 euros par m², avec une augmentation notable dans les pôles urbains tels que les Hauts-de-Seine et les Yvelines. Les appartements, quant à eux, dépassent les 8 000 euros par m² dans certains quartiers parisiens.
- À Lyon, les prix des logements anciens ont progressé de près de 3 % par an en moyenne ces dix dernières années, principalement en raison de la forte demande et de l’attractivité économique de la ville.
2. Des zones touristiques en plein essor
Le marché immobilier des zones touristiques a également connu un essor remarquable. Ces régions, qui attirent de nombreux investisseurs pour des résidences secondaires, enregistrent des hausses significatives des prix au m².
- Les Alpes et la Côte d’Azur, principales zones touristiques, affichent des prix très élevés, particulièrement dans des stations comme Val-d’Isère où le prix médian des appartements dépasse les 11 400 euros par m². La région du Var continue également de se valoriser grâce à son attractivité touristique et ses nombreuses résidences de luxe avec des prix dépassant fréquemment les 4 000 euros par m².
- Le Sud-Ouest, notamment autour de Bordeaux et de la côte atlantique, reste très prisé par les acheteurs français et étrangers.
3. Les périphéries urbaines et villes moyennes : une valorisation en progression
Les villes de taille moyenne et leurs périphéries bénéficient d’une demande accrue, notamment en raison de la recherche de logements plus vastes et moins chers qu’en métropole.
- Dans les aires d’attraction des villes de moins de 50 000 habitants, les prix progressent également. Les biens situés dans les couronnes périurbaines ont vu leur valeur grimper, en particulier pour ceux dotés de grandes surfaces et de terrains.
- De nombreux ménages fuient les grandes capitales régionales pour s’installer dans des zones offrant une meilleure qualité de vie, accentuant ainsi la pression sur les prix dans ces régions.
4. Une baisse relative dans les zones rurales
En contraste, les zones rurales situées dans la “diagonale des faibles densités” connaissent des prix parmi les plus bas de France. Par exemple, dans des départements comme la Creuse ou la Haute-Marne, le prix médian au m² reste inférieur à 1 000 euros. Cela reflète un faible dynamisme économique et une demande limitée.
Conclusion
En 2024, les zones ayant connu la plus forte hausse dans la valorisation immobilière sont principalement les grandes métropoles et les régions touristiques. Ces progressions s’expliquent principalement par une demande soutenue, une attractivité économique et culturelle, ainsi que des investissements croissants dans des biens de prestige.
Sources :
- INSEE, rapport 2024 : Des prix immobiliers plus élevés dans les zones denses et touristiques
- Banque de France, note de conjoncture immobilière.